La mouche du brou du noyer
Aussi appelée « Rhagoletis completa cresson« .
Espèce invasive originaire d’Amérique du nord (Canada, Etats-Unis, Mexique). En Europe on la retrouve en Allemagne, Italie, Slovénie, Suisse, France (2007)
Règne : Animal
Embranchement : Arthropodes
Classe : Insectes
Ordre : Diptères
Famille : Tephritidae
Cycle de vie :
- Imago : de 4 à 8 mm, une tâche jaune clair entre les intersections des ailes, les ailes sont transparentes avec 2 taches noires en forme de trait et une troisième à leur extrémité en forme de L. il vit jusqu’à 40 jours.
- On dénombre 1 génération/ an. Ils émergent début juillet jusqu’à mi-août. L’accouplement se fait 8 jours après l’émergence des femelles.
- La ponte a lieu de fin juillet à début septembre, 1 à 2 semaines après avoir été fécondées. 300-400 œufs à raison d’une quinzaine d’œufs en paquet par fruit.
- On dénombre 3 stades larvaires dans le brou dont elles se nourrissent. Après 2 à 5 semaines selon les conditions climatiques, les larves atteignent leur 3ème stade et mesurent 5-7mm. Elles sortent du fruit, tombent au sol et s’enfouissent dans les premiers centimètres et se transforment en pupe jaune-brun de 3-4mm.
- Rhagoletis completa passe l’hiver dans le sol sous cette forme.
Symptômes et dégât
- En début de vol : Les fruits attaqués présentent des piqûres de ponte brunes. En général la noix n’est pas attaquée.
- Attaques précoces : le fruit peut tomber prématurément ou bien rester accroché mais le cerneau peut alors être mal alimenté, se flétrir ou moisir.
- Attaques plus tardives : la noix n’est pas attaquée (cerneaux consommables) mais le brou se décompose et devient noir, visqueux et laisse des traces noires sur la coque des fruits se qui entraine un déclassement du fruit.
- Les dégâts constatés sur des parcelles non traitées peuvent représenter 50 à 80% de pertes de récoltes.
Lutte
L’utilisation des spécialités commerciales est encadrée par l’arrêté du 5 juin 2009 « relatif à l’utilisation de traitements dans le cadre de la lutte contre R. ferrugineus, R. completa, P. archon et les larves d’H. Marginalis et d’A. Piceum »
A l’heure actuelle seule la lutte chimique présente une efficacité. Des recherches sont en cours afin de trouver des solutions plus écologiques.