Lutte contre les ravageurs et les maladies des plantes / Protection des plantes
Parce que les produits phytosanitaires « conventionnels » (de synthèse chimique), dits pesticides, éliminent les ravageurs, mais aussi leurs ennemis naturels.
Parce que leur utilisation présente de graves dangers pour l’environnement et les personnes.
Parce qu’il existe d’autres moyens, plus durables, pour combattre les bioagresseurs.
Nous faisons le choix d’utiliser des méthodes alternatives aux pesticides polluants.
En effet, les produits de synthèse altèrent le fonctionnement des écosystèmes dans lesquels ils sont portés. En voulant combattre un ravageur ou une maladie lambda, ces produits impactent largement différents maillons essentiels des écosystèmes.
La règle d’or au jardin : la diversité. Pourquoi la diversité est-elle si importante ? Parce qu’elle est garante d’un réel équilibre entre les divers êtres vivants d’un milieu, tout simplement. C’est pourquoi, le rôle essentiel de la biodiversité est sans cesse évoqué. Sans elle, pas d’équilibre. qui dit déséquilibre, dit interrelations rompues au sein de l’écosystème, dysfonctionnements, maladies, ravageurs, fragilisation du système immuno-nutritionnel, plantes malades !
C’est ainsi que le vieil adage, « Mieux vaut prévenir que guérir », prend tout son sens.
Quelques exemples :
Un désherbant (dit aussi herbicide), ne détruit pas seulement les plantes qu’il vise, il détruit aussi bon nombre de bactéries, de champignons et autres mycorhizes présents naturellement dans le sol. Or cet « infiniment petit » est essentiel à la vie des plantes car ceux sont eux, en grande partie, qui sont le gage de la bonne santé d’une plante. La première ligne de défense doit toujours être un écosystème environnant en bonne santé !
Un insecticide de synthèse est un produit à large spectre. C’est-à-dire qu’il va détruire le ravageur mais aussi toute une flotte d’insectes et autres invertébrés non cibles, notamment ceux qui sont en charge de réguler (le plus souvent par prédation et parasitisme) le ravageur lui-même. Quel est donc l’impact d’une telle pratique ?A moyen et long termes, les effets non intentionnels sur la faune auxiliaire sont bien pire que les dégâts engendrés par ledit ravageur.
Et des exemples, il n’en manque pas !!!
Que faire ?
Les ravageurs sont présents naturellement dans les écosystèmes (jardins, champs, forêt, etc.).
Les ravageurs et les espèces qui les accompagnent – prédateurs, parasites, pollinisateurs, concurrents et décomposeurs – sont des composantes de la biodiversité, qui remplissent tout un éventail de fonctions écosystémiques.
On sait désormais que, le plus souvent, les recrudescences ou les infestations de ravageurs apparaissent lorsque s’interrompent les processus naturels qui les régulent.
C’est pourquoi, nous n’intervenons qu’avec des techniques basée sur l’agroécologie.
Ne nous y méprenons pas, nous ne vivons pas, hélas, dans un monde tout blanc tout beau. Tous les bioagresseurs ne sont pas à mettre au même niveau. Il ne s’agit pas de laisser mourir un arbre lorsque l’on sait qu’aucune technique alternative curative n’existe. A titre d’exemple, si votre palmier souffre d’un niveau de dégâts avancé par les larves du papillon palmivore ou du charançon rouge du palmier, alors il n’y a pas d’autre choix que d’intervenir avec des solutions phytosanitaires de synthèse très spécifiques, puissantes, homologuées et adaptées.